En ces temps improbables d’aléatoires et hasardeuses incertitudes et par voie de conséquence à un moment où nos concitoyens ont besoin de se rassurer, l’une des mystérieuses énigmes qui leur taraude le bulbe est de connaître la signification profonde du “Ouèche” qui clôt toutes les interventions, y compris les plus minimes, de notre bien-aimé Prézidan.
Curieusement, ça leur tarabuste tellement l’encéphale que certains lui ont écrit personnellement, comme ça, directement, sans même prendre l’élémentaire précaution d’envoyer une autorisation préalable de demande écrite d’autorisation de demande écrite à la Prézidance, document dont la détention est obligatoire dès lors qu’un citoyen jouissant de ses droits civiques ou de toute autre manière conforme aux bonnes mœurs, veut envoyer une missive au Prézidan écrasé par les tâches attachées à sa très haute sinécure.
En réalité, on peut dire que le “Ouèche”, dans sa manifestation phénoménologique est le prééminent concept dont la déterminante signification spécifiée et signifiante s’apparente à des marqueurs tels que “Aller Zou” ou “Et toc” ou “Je veux !”, voire “Je veux min n’veu” ou “Et rlan dans les dents” ; ou bien encore à “T’as raison Gaston” voire “M’enfin”. Et même le cas échéant, tout cela à la fois ! Dès lors, nous pouvons donc affirmer clairement que le “Ouèche” beebobesque est la traduction littérale de “Ben tiens” ou “Et Na” ou “Ben vouala”. Entre autres.
Bien que les origines du mot ne puissent tenir en deux pages comme les affaires de dopage cycliste, certains pensent que l’étymologie viendrait du latin “Tuladi bouffi” ou du grec “Tuladanlosse, bouffonosse”. D’autres érudits, de manière erronée, ont émis l’hypothèse d’une origine bretonne, mais, même en étant prudent comme un breton marchant sur son ardente terre natale – la braise – on peut balayer cette supposition d’un revers de main, tant il est connu qu’à l’ouèche, rien de nouveau. C’est d’ailleurs pour cette raison que d’aucuns vont à l’ouèche, toujours à l’ouèche. Et y sont toujours. Cependant des rumeurs persistantes circulent et font état d’un manuscrit trouvé récemment, non pas à Saragosse par des sarales gosses, mais à Barbouèche-Rochechouard dans une poche – ils ne savent plus laquelle – par des pickpockets, lequel manuscrit recélerait la première trace gravée avec l’outil scripteur d’un idéogramme signifiant ouèche. On sait désormais que cet idéogramme fut transcrit par des derviches tourneurs-fraiseurs lors d’une percée dans le Bengladouèche, stoppée net à Saint-Nom-la-Bretouèche.
Prolégomènes universalisés de la conscience supra-bopante et bien plus encore conceptuelle dans tout ce qui objecte, au sens d’objectiver (d’ailleurs j’aurais du mettre illico “objective” à la place de “objecte”, mais je l’ai pas fait parce que sur le coup ça m’a pas semblé utile, pis ça faisait pas beau, mais maintenant, oui, ça ce tient, ça fait même plutôt joli) le “Ouèche” beebopant est la condition nécessaire et sine qua non de l’espace et du temps en ce sens qu’on n’a pas assez du premier et jamais le second. “Ouèche” – chef d’œuvre synthétique, analytique, pathétique et toc, puisque notre Prezidan-Professor y résume en totalité et en six lettres, le cosmique, le comique, le conique, l’universel et le demi-sel – s’élève largement et raisonnablement au-dessus du “N’est-il pas ?” au sens ramonique (alléluia) métamorphosé en “Iz’n’it” tout à fait déraisonné car résultat philosophiquement inversé de “Gabba Gabba Ouèche”, laquelle invective est la clé de voûte introductive – le futur “Gabba Gabba Hey” – de l’exaltation ramonesque en tant que devenir hégélien conscient de la réalité prise dans sa totalité extérieure aux températures que vous aurez demain matin près de chez vous après la dispersion des brumes matinales du lever du jour au début de la journée, à l’aube, nan mais à l’aube quoi !
D’où en quelque sorte la fonction subliminale et la finalité dialectique du “Ouèche” qui, sublimé dans un dialecte dialectique fondamental quel qu’il soit ou dans une langue aussi rêche soit-elle, n’a rien d’un cri de guerre et semble quand même être pure raison critique phénoménologique, notion qu’il faut entendre ici dans son acceptation positive kantienne et non-contradictoirement structurelle et négative, tout du moins sur le strict plan métaphysique on s’en doute. Voyez un peu ! Parce que sinon, cela reviendrait à prendre la mouette pour la femme du mou, l’alouette pour la femelle du loup, la rhinite pour la compagne du rhino ou, encore, à croire qu’un recommandé a la même fonction que les bigoudis : la mise en plis…. Ce qui serait tout de même assez étonnant !
Ouèche !
Hal Véole
Hey ! oh! let”s Ouèche !!!
Mais ouèche que vouz zavez appris tout ça Prezidan?
Argumentation implacable.
Malgré le paquet de nuages dans mon crâne au réveil …C’est
“Lu et approuvé “
Voilà….
et nè …!
ça c’est fê et bien fê Ouèche !!!
Une explication argumentée sur le ” Oueche Prezidantiel ” s’imposait Prezidan bien-aimé. Les Beebopiens et piennes de tout poil sauront désormais comment mettre un oueche devant l’autre dans le bourbier du ni oui-ni non national
Dans le sud , j’oserais une petite comparaison avec le p’tain qui lui aussi a une fonction multiple et absolument indispensable ! ;)
Mes respects Prezidan
Ferdinand de Saussure n’aurait pas mieux expliqué ce signifiant Ouèche. Merci beaucoup pour ce fabuleux texte!
Ouââââ !!!! Ferdinand de Saussure, la pointure en matière de signifié et de signifiant !!! Mais qu’en aurait dit Jean Jaurouèche ????? Ouèche !!
C’est cul et feu dès !
Expliqué comme ça, là, au moins, c’est clair !
ahahhah ^^
Malgré mon absence de documents en 3 exemplaire signés par la Ouèche prézidance, je me permets par la non-présente, de vous remercier pour ce bon moment de lecture ;)
Que voilà un texte d’une clarté limpide, pure et sans tache. Sans aucun doute, il va satisfaire la curiosité de tous. Nous connaissons en effet désormais les origines du célèbre et pourtant inédit “Ouèche”. Merci Prézidan !