eD GeiN, Hitch, LeS MeTeoRS, Lux InTeRioR et un cadeau bonusse

eD GeiN, Hitch, LeS MeTeoRS, Lux InTeRioR

I) PROLÉGOMÈNES

Ed Gein
Eddy Gein © Unknown

Que les ayants droits de Lux Interior sachent qu’il n’est pas dans notre volonté d’attenter aux droits qu’ils pourraient détenir sur le texte que nous présentons et dont il est l’auteur. En fait, le but de cette note est évident : resituer un tantinet Ed Gein, un tueur en série bien déjanté, dans l’écoumène rock’n’rollien, puisque depuis cinq semaines ce blog fait un chouille dans le gore et le zombie. Blame it on Tobe Hooper et George A Romero, tous  deux récemment passés ad patres.
Et puis (voir plus bas), Ed Gein “Le Boucher de Gainsville”, né le 27 août 1906 à La Crosse (Wisconsin), mort d’une insuffisance respiratoire le 26 juillet 1984 à Madison (Wisconsin), eut lui aussi une ascendance non négligeable sur la culture rock. Un rock pour initiés. Pas celui de Pink Floyd et autres U2 (est-ce du rock d’ailleurs ?), mais celui, au hasard (?) des Cramps,  des Meteors et autres irascibles schtroumpfs grincheux qui font le bonheur de ce blog.

A tout saigneur, tout honneur. Dans le genre tueur en série, Ed Gein, est en tête de séries. De la profanation de sépultures au vol de cadavres, en passant par la nécrophilie et le meurtre, il a pulvérisé les records en termes de monstruosités, de cruautés et de bizarreries. Le cannibalisme a aussi été souvent évoqué. Idem l’inceste et la transsexualité. Itou la pédophilie et le meurtre. Au final, un océan d’os, de tripes et de sang…..
Tout ça, d’abord parce que sa chère maman, battue à longueur de temps par son père alcoolo, l’avait élevé, ainsi que son son frère aîné Henry, dans le plus strict respect des principes purs et durs du puritanisme religieux en matière de libido. Et qu’elle eut ensuite la fâcheuse idée de mourir en décembre 1945 après deux AVC. Quelques mois plus tôt une crise cardiaque avait emporté son père, tandis qu’ Henry était mort dans un incendie. Son corps portait des traces de coups, mais aucune brûlure. Tout laissait croire qu’Eddy, désireux d’éliminer tout ce qui se trouve entre lui et sa mère, n’était pas totalement innocent dans ce décès. Mais de là à prouver un fratricide …
Eddie a 39 ans. Désormais seul et toujours puceau, déjà bien barré, il bascule petit à petit dans l’obsession névrotique et décide de changer de sexe. Lui vient alors (on va dire ça comme ça) une idée saugrenue : ouvrir un atelier de confection en tout genre dans sa cave. Il va donc confectionner. Pas n’importe quoi. Des objets en os…. humains et des vêtements en peau…. humaine. Alors Eddie coud,  tanne, taille et peaufine. Du vrai travail de petites mains.  Des abats jours, des candélabres, des masques, etc. Avec des matériaux 100 % naturels et recyclables provenant des cadavres tout juste enterrés des femmes décédées qu’il a déterrés ou des morceaux de corps des femmes qu’il a enlevées, immolées et dépecées. Intention macabre et psychotique : fusionner avec sa mère par contumace et ressentir le plaisir au féminin. Il ira même jusqu’à se fabriquer une fausse vulve à partir de vraies. Bref, un client idéal pour Freud.
Arrêté, Gein passe à table en échange d’une tranche de tarte aux pommes et d’un morceau de cheddar. Aux fins d’éviter un procès trop coûteux qu’elle n’avait pas les moyens de s’offrir tant les charges et les chefs d’inculpation étaient nombreux, la justice locale l’inculpe pour “seulement” deux meurtres. Son avocat plaide la folie. C’est assez pertinent ! Ed est reconnu irresponsable des actes qui lui sont reprochés. Le procès est renvoyé à une date ultérieure. L’attente sera longue. Dix ans.
Second procès. Verdict du jury : coupable de meurtres avec préméditation.
Troisième procès : non-coupable, puisque déclaré irresponsable au moment des faits.
Acquitté, il est interné dans l’hôpital de Waupun dans le Wisconsin où il est diagnostiqué schizophrène. Tout de même.

Bien entendu, un tel personnage ne pouvait laisser le rock indifférent. Mais la littérature et le cinéma l’ont précédé avec plusieurs longueurs d’avance. A commencer par l’écrivain-scénariste Robert Bloch, résidant tout près de Plainsville, patelin où Gein commis ses atrocités. C’est en lisant les journaux relatant le procès dont le retentissement est immense sur le territoire nord-américain qu’il trouve la matière d’une œuvre qui va faire du bruit. Il s’inspire de Gein. Lequel devient la figure centrale (Norman Bates) de l’un de ses romans (Psychose). Petite parenthèse : il n’est pas interdit de penser que Bloch ne se soit pas inspiré de H.P. Lovecraft dont il était un admirateur patenté et avec lequel il avait entretenu des liens littéraires. Pour s’en convaincre, il suffit de relire la nouvelle de Lovecraft “Herbert West, réanimateur”, ou encore de voir le film Reanimator qui en est inspiré ainsi que ses deux séquelles et de faire le parallèle avec Norman Bates/EdGein. Le mythe de Frankenstein n’est pas loin non plus. Le reste est connu. Hitchcock tourne Psychose avec Anthony Perkins, Janet Leigh et Vera Miles. Succès planétaire. Le film devient un classique. Statut auquel la scène de la douche – 7 jours de tournage pour un montage d’anthologie de 45’’ à l’écran – n’est pas étranger. Rideau.
De même que “Leatherface” boucher bûcheron de Massacre à la Tronçonneuse a été inspiré à Toby Hooper par Ed Gein, il est de notoriété publique que le personnage de Buffalo Bill dans Le silence des Agneaux est un mix subtil de différents tueurs en série américain : Jerry Brudos, Ted Bundy, Gary M. Heidnik, Ed Kemper, Gary Ridgway et… Ed Gein (**). Suivront un tas de film plus ou moins bien faits évoquant de près ou de loin les éclats de Mr. Ed.

   

La tentation est grande pour les rockers d’imiter le cinéma. Pensez donc. Une musique qui envoie du steack à la vitesse du son ne pouvait qu’être aimantée par un personnage aussi viscéral.
Par exemple, en 1984 se crée à Minneapolis, ville chère aux Trashmen, The Ed Gein Fan Club, groupe punk qui attendra 16 ans avant de commettre son premier album.
Il y a également les références et clins d’œil au boucher de Plainsville. Parmi tant d’autres : Eminem (Buffalo Bill sur “Relapse : Refill”), Marylin Manson (son deuxième bassiste Bradley Steward prend le pseudonyme de Gigget Gein), Siouxie and the Banshees (Skin sur Kaleidodoscope), Cannibal Corpse (Addicted To Vaginal Skin sur Tomb Of The Mutilated), Killdozer – le groupe de Madison, Wisconsin, pas l’autre ! -, (Ed Gein sur  Intellectuals are the Shoe Shine Boys of the Ruling Elite), John 5 (Dead Art In Plainsfield sur Devil Knows My Name), Mudwayne (Nothing To Gein sur “L.D. 50). Los Lobos inclut les premières secondes (!) de la bande-annonce de Psychose (avec Sir Alfred présentant la maison de Norman Bates) pour la vidéo officielle de Shakin’ Shakin’ Shakes. A ce titre ajoutons le Norman Bates de Tailgators. Liste non exhaustive.
Mention spéciale aux Meteors de Paul Fenech, challengers directs des Cramps au titre “d’inventeurs du psychobilly“. Le recto de l’album Madman Roll montre une photo de Ed Gein et contient le titre A Very Handy Man Indeed – puisque Ed est un manuel, on vous dit -, célébration sublime du cher boucher. Et dans Slow Down You Grave Robbing Bastard il n’est pas interdit d’y voir des allusions.
Ajoutons aussi des anecdotes scéniques. Paul Fenech, avant de s’acheter une conduite (mais en a-t-il jamais suivie une ?) portait des colliers faits d’ossements et, pour étancher sa soif, avait un seau de sang à portée de main. Sang qu’il buvait et recrachait. Dans le public. C’en était même devenu un rituel. Quant à Lux Interior, il montait très souvent sur scène en petite culotte et chaussé de hauts talons . Avec des héritiers pareils, Ed Gein est aux anges et repose en paix. Retour sur terre.

Pourtant, à ce petit jeu-là personne ne battra la perfidie du couple phare des Cramps. Car Poison Ivy et Lux Interior avaient un immense avantage sur Paul Fenech et son gang, alors qu’ils partageaient des  passions similaires : américains vivant aux États-Unis ils sont sur le terrain, tandis que les autres sont anglais basés au Royaume Uni. Par-dessus le marché, Poison Ivy et Lux Interior étaient de grands amateurs de virées en bagnole (le surnom de Lux provient de “luxury”, l’une des qualités mises en avant par Chevrolet sur ses pubs) à travers les States afin de vider les hangars de vieux 45ts et autres bijoux vynilistiques aussi étranges qu’insolites. Mais pas seulement. Ils étaient aussi très alléchés par des gugusses quelques peu insolites : les meurtriers en séries, voire les meurtriers hors normes. Surtout Lux Interior. Ils se rendent sur place à Plainsville, sur les lieux même où Gein a commis ses sanglantes turpitudes. Ils visitent la maison, vont faire un tour dans le jardin et ramènent 45 kg de petits souvenirs de ce qu’il reste des murs de la baraque. C’est cette petite excursion touristique, effectuée début mai 1984 entre deux concerts d’une tournée américaine, que raconte Lux Interior dans le texte ci-après.
Fiat lux !
Ouèche !

Professor BeeB HôPô

(**)  A propos de Robert Bloch, permettez-moi de vous conseiller le film “Asylum”, véritable petite merveille tournée par Roy Ward Baker en 1972 dont il rédigea le scénario.

II) L’ ÉPITAPHE D’ED GEIN PAR LUX INTERIOR

La traduction présentée ici est celle de l’ouvrage français “The Cramps”, Combo HS 01, Automne 1989, Black Mony Editeur. De même, l’origine du texte.

Lux Interior sur la scène de l’Eldorado, Paris 6 juin 1984 © ?

Lorsque les flics étonnés enfoncèrent la porte de la maison moche et pétrie d’horreur d’Ed Gein et jetèrent un regard à l’intérieur, que pouvait-il apparaître devant leurs yeux globuleux et interrogatifs, parmi les débris sur le sol, si ce n’est deux exemplaires de Starling Détective ? Ce qu’ils trouvèrent ensuite devait dépasser tout ce qui avait pu faire ricaner Ed dans Starling Detective. Ils avaient déjà découvert ce qu’ils étaient venus chercher dans un hangar derrière la maison. Le dernier morceau de venaison qu’Eddy avait descendu d’une balle de 22 Long Rifle. C’était le jour d’ouverture de la chasse et elle s’appelait Bernice.
Les trophées qu’ils trouvèrent et qui contribuèrent à l’atmosphère clinique de la maison comprenaient des morceaux de peau humaine ; quatre nez humains dans une tasse sur la table de la cuisine ; deux lèvres humaines sur une cordelette pendant sur le rebord d’une fenêtre ; des bandes de peau humaine recouvrant quatre chaises ; un tam-tam fait avec une boîte à café et de la peau humaine tendue de bas en haut ; une paire de guêtres confectionnées à partir d’un torse de femme changée en veste ; neuf masques mortuaires – les visages écorchés de femmes accrochées aux murs ; dix têtes de femmes découpées au-dessus des sourcils ; une autre tête convertie en bol de soupe ; une bourse avec des lacets en peau humaine ; un frigo rempli d’organes humains congelés ; un cœur humain dans une poêle sur le réchaud ; une ceinture en tétons ; un lit à baldaquin avec un crâne au sommet de chaque pied ; une corbeille à papier en chair humaine ; et un abat-jour en peau.
Et danser ? C’était un crétin de danseur ! Il le savait, on a besoin de deux seins pour danser le tango, alors il portait tous ses attributs féminins – il se les attachait bien serrés et courrait partout dans la cour, il tapait sur son tam-tam et foutait un bordel d’enfer ! Cet Eddy ! Quel type ! Il savait jouer aussi bien de la guimbarde que du tam-tam (le Roi du Rock’n’roll). Et il s’y connaissait aussi en blagues, seulement la ville s’arrêta de rire quand on découvrit que ses vannes n’en étaient pas.
“Ces flics se sont bien emmêlés les pinceaux à propos du meurtre de Mary Hogan. Elle est là, chez moi, en ce moment !” Ha ! Hah ! Ha ! Ha ! Ha ! Quel bout en train. Il était toujours là quand les braves citoyens avaient besoin d’une baby-sitter (il adorait les enfants, les petites filles – à point). Il avait son propre code de la bonne morale sexuelle ; pas de rapports sexuels avec les cadavres déterrés du cimetière parce qu’ils sentaient trop mauvais ».
Personne ne mourrait jamais de faim à Plainfield grâce à Ed déterrant toujours des paquets-cadeaux gratuits de « venaison » qu’il offrait. C’était le bon voisin par excellence.
Il y a des bouquins pas mal et d’autres choses sur ce type si vous cherchez et voulez trouver des détails sanglants (et croyez-moi, ce gars a inventé le terme “détail sanglant”). Mais si vous cherchez vraiment le grand frisson, cessez de fantasmer sur une visite au Texas où ils ont filmé “Massacre à la Tronçonneuse” et allez-vous asseoir dans la cour d’Ed à Plainfield (Wisconsin). C’est une galère de deux heures au beau milieu de nulle part, mais ça vaut le coup. Le sol est si mou que vous vous y enfoncez de 15cm parce que quand la milice du coin a brûlé la maison, ils n’ont fait que mettre le feu et se sont barrés, et plus personne ne vient par ici. Les fondations de la maison se dressent encore (à part les 45kg qu’on a emmenés en partant – on s’est presque choppé une hernie en embarquant tout ça !). Vous pouvez presque encore y sentir la terreur. La terre est plate aussi loin que vous pisser. Je peux y voir Ed danser et frapper sur son tam-tam. Je lui dis “Salut Ed” et il me dit “Salut Lux”. Mais c’est probablement moi qui ai parlé pour nous deux.
J’ai demandé mon chemin à un type des collines en train de brûler des feuilles à environ 800 mètres du lieu, et j’ai pigé, en voyant l’expression de son visage que notre aspect vynil et cuir noir l’horrifiait, et je devins à mon tour horrifié par rapport à l’endroit où je me trouvais. On était debout là, chacun faisant peur à l’autre pendant un petit bout de temps, ne sachant que faire, jusqu’au moment où il fit signe de la main et dit « Là-bas ». Je répondis :  “C’est là où il y a un hangar, tout au fond derrière ? “Exact » dit-il. Je le remerciais et fis demi-tour.
Oh ouais, ceci est une épitaphe, aussi aurais-je quelque chose à dire à cet instant : il y a beaucoup de chics types, mais peu de types super. Ed était un type super, mais pas un chic type. Eddy le Croquemort, il est bien plus grand que vous.

Ce texte a été publié pour la première fois dans un fanzine de Los Angeles « Beyond The Blackout #2 (1765N.Highland Ave, Box 705, Hollywood, California 90078, Usa)

et a été repris dans le « Cramps Tour Book 86 » publié par Nick Garrar.

III) CADEAU BONUSSE

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17 Commentaires

  1. Hallucinant et effrayant personnage… A côté, Hannibal est un enfant de chœur. Cela fait quand même froid dans le dos qu’un type comme cela est pu exister .. et dieu dans tout ça, il est aux abonnés absents . Merci au prof pour ce texte/article d’une telle érudition.

  2. @Sheena
    Et Zorro alors ! Il compte pour du beurre ?????
    Signé :
    Tzi tzi tzi (bruitage sonore authentique lorsque “son nom il le signe à la pointe de son épée d’un
    Z
    qui veut dire Zorro, Zorro, Zorrôôô”)
    Mouarfff !

  3. Puisqu’on a touché le fond (de l’horreur) avec les aventures d’Eddy le pas gentil, une petite devinette : quel est le point commun entre le Leatherface des massacres à la tron (sonneuses, car ça fait tout de même beaucoup de bruit comme hobbie), le Mike Myers d’Halloween, le Casper de Scream, Kiss, Alice, Nina, Daft punk, Gorillaz et autres Slipknot ?

    Le masque mon bon docteur!! Notion bien sûr élargie du masque de hockey du dit Mike Myers à tous les accessoires possibles, maquillage, cagoule, casque intégral, avatar, éléments graphiques ou capillaires de tout poil.

    On pourrait d’ailleurs rajouter Philou Manœuvre à une rubrique digne de ce nom (le masque, pas le sien !).
    Car sans vouloir être désagréable, les Ray Ban solaires wayfarer portées sous le soleil et la pluie battante, été comme hiver, de jour comme de nuit, et même (voir surtout) devant les caméras pour pleurer la mort de telle ou telle star fraîchement décédée, ne sont-elles pas déjà la forme première du masque rock’n rollien ?

    Pour conclure j’ose le compliment :
    de Hopper à Eddy en passant par Romero et Lux, et (oui, j’ose encore) le merveilleux et véridique conte sur Jerry Lewis (le masque du clown comme ultime recours), se tissent d’innombrables passerelles qui font de vos papiers bien plus que des articles: des moteurs à penser.

    VroomVvrrrrroooooommmmm!

  4. Entre les mains des mères luthériennes (Ed) et celles des pères pasteurs ( Alice Cooper), on trouve décidément de tout. (mais parfois de belles éclaircies : Ingmar Bergman)).

    Prête à me refaire l’intégrale du silence de la tronçonneuse et de la psychose des agneaux .
    Et le Kdo bonusse évidemment. Sigmund, mein Freund, apporte le divan…

  5. Je vous suis depuis longtemps et je me demande comment vous faites pour rendre à chaque fois les choses si claires, si évidentes, si faciles à lire et à chaque fois glisser les anecdotes et les détails qu’il faut à la bonne place. Autant vous le dire tout de suite : j’ai adoré cet article. Le passage sur les aveux de Gein m’a fait mourir de rire. Bravo et merci.
    Merci aussi pour le document de Lux Interior. Beaucoup le cite mais on peut enfin le lire en entier sans payer le prix d’un bouquin devenu si rare que les prix dépassent la fiction.

  6. @Ronnie
    Et encore, je n’ai pas tout dit de ce que je voulais. Notamment l’insoutenable assassinat de Colargol et de Casimir par une tribu de Bisounours en rut soudoyés par Ed !
    On m’aurait pas cru.
    Ouèche !
    Prof.

    • @Ronnie
      Et encore, je n’ai pas tout dit de ce que je voulais. Notamment l’insoutenable assassinat de Colargol et de Casimir par une tribu de Bisounours en rut soudoyés par Ed !
      On m’aurait pas cru.
      Ouèche !
      Prof. 27 9 2017 13:38

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